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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 04:28

 

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  Matamba

" Vuelve "

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 13:40

 

 

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Adieu

 

Oui, j’ai quitté ce port tranquille,

Ce port si longtemps appelé,

Où loin des ennuis de la ville,

Dans un loisir doux et facile,

Sans bruit mes jours auraient coulé.

J’ai quitté l’obscure vallée,

Le toit champêtre d’un ami ;

Loin des bocages de Bissy,

Ma muse, à regret exilée,

S’éloigne triste et désolée

Du séjour qu’elle avait choisi.

Nous n’irons plus dans les prairies,

Au premier rayon du matin,

Egarer, d’un pas incertain,

Nos poétiques rêveries.

Nous ne verrons plus le soleil,

Du haut des cimes d’Italie

Précipitant son char vermeil,

Semblable au père de la vie,

Rendre à la nature assoupie

Le premier éclat du réveil.

Nous ne goûterons plus votre ombre,

Vieux pins, l’honneur de ces forêts,

Vous n’entendrez plus nos secrets ;

Sous cette grotte humide et sombre

Nous ne chercherons plus le frais,

Et le soir, au temple rustique,

Quand la cloche mélancolique

Appellera tout le hameau,

Nous n’irons plus, à la prière,

Nous courber sur la simple pierre

Qui couvre un rustique tombeau.

Adieu, vallons; adieu, bocages ;

Lac azuré, rochers sauvages,

Bois touffus, tranquille séjour,

Séjour des heureux et des sages,

Je vous ai quittés sans retour.

 

Déjà ma barque fugitive

Au souffle des zéphyrs trompeurs,

S’éloigne à regret de la rive

Que n’offraient des dieux protecteurs.

J’affronte de nouveaux orages ;

Sans doute à de nouveaux naufrages

Mon frêle esquif est dévoué ,

Et pourtant à la fleur de l’âge,

Sur quels écueils, sur quels rivages

N’ai-je déjà pas échoué ?

Mais d’une plainte téméraire

Pourquoi fatiguer le destin ?

A peine au milieu du chemin,

Faut-il regarder en arrière ?

Mes lèvres à peine ont. goûté

Le calice amer de la vie,

Loin de moi je l’ai rejeté ;

Mais l’arrêt cruel est porté,

Il faut boire jusqu’à la lie !

Lorsque mes pas auront franchi

Les deux tiers de notre carrière,

Sous le poids d’une vie entière

Quand mes cheveux auront blanchi,

Je reviendrai du vieux Bissy

Visiter le toit solitaire

Où le ciel me garde un ami.

Dans quelque retraite profonde,

Sous les arbres par lui plantés,

Nous verrons couler comme l’onde

La fin de nos jours agités.

Là, sans crainte et sans espérance,

Sur notre orageuse existence,

Ramenés par le souvenir,

Jetant nos regards en arrière,

Nous mesurerons la carrière,

Qu’il aura fallu parcourir.

 

Tel un pilote octogénaire,

Du haut d’un rocher solitaire,

Le soir, tranquillement assis,

Laisse au loin égarer sa vue

Et contemple encor l’étendue

Des mers qu’il sillonna jadis.

 

 

Alphonse de Lamartine

 

 

Méditations poétiques

 

 

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 21:58

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Liberté

 

Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J'écris ton nom

Sur les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom

Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunies
J'écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attendries
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom

Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.


Paul Eluard

 

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 09:30

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“ Une fois que l’on a commencé à voir,

nous ne pouvons que chercher le courage de voir plus. ”

 

 

Arthur Miller.


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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 17:29

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La sagesse,

c’est d’avoir des rêves suffisamment grands

pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit.

 

 

Oscar Wilde.


 

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